Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
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Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
Ce n'est pas le thème du forum je sais, mais juste pour le partage
Les première monnaies furent frappés en 1709 à la Rochelle après l'édit du 16 Octobre de la même année.
J'ai fais des recherches sur ce fameux édit et voilà ce que j'ai trouver :
Pourquoi dits "Dardennes" ?
Près de Toulon dans le Var, il y a un petit village, le Revest les Eaux. Sur sa commune ont étés construits 3 châteaux fort anciens, un au village, un à Tourris et le plus important à Dardennes.
Celui ci construit sur la rive droite du Las. Il faisait partie de la seigneurie du Revest et a marqué l'histoire de la vallée du même nom.
Atelier de fonte
Voilà à quoi servit le château durent trois années..
Les flans étaient fabriqués à Dardennes grâce à la refonte des canons de bronze de la marine réformés de la flotte de Louis XIII provenant des arsenaux de La Rochelle, Rochefort et Toulon.
Puis distribués sur Aix en Provence, Montpellier et la Rochelle ou ils étaient frappés.
La production s’arrêta le 30 Avril 1712 faute de matière première à Dardennes. Les 80 millions de frappes n’ont pas étés atteinte ... Car nous retrouvons, 340 000 exemplaires pour la Rochelle, 8 218 832 exemplaires pour Montpellier et enfin 22 114 900 exemplaires pour Aix en Provence.
Les événements de 1707 apportent à cet atelier une activité complémentaire, le monnayage de la « Dardenne ». Toute la Provence véhiculera le sobriquet dont seront affublés les avares : « Pito Dardenno ».
Employé très souvent pour désigner le « martinet à poudre » le mot « moulin » a fait croire et écrire à certains auteurs que la Dardenne avait été frappée au Moulin (dixième moulin attenant au château). On a même parlé du château. La proximité de ceux-ci peut faire comprendre avec quelle facilité cette erreur a pu être commise.
La reconstruction des installations semble avoir traîné en longueur, et la décision prise en 1690 d'y fabriquer « de grosses ancres » ne semble pas avoir été effective avant 1721-1722. Une entrave supplémentaire à la bonne marche de rétablissement sursit : la peste. Toulon et l'arrière-pays curent, on le sait, à souffrir durement de l'épidémie. La quarantaine imposée par les autorités avait conduit au Val d'Ardène le sieur Le Fébure, de Chassenay. Celui-ci arriva dans la journée du 8 avril 1721. Déjà atteint par le mal, il mourut le soir même.
Sur ordre de M. Hocquart, un inventaire des effets et biens de M. Le Fébure fut effectué par le sieur Renou, dont le frère qui se trouvait alors à Nevers était l'associé du disparu. Dans l'attente du retour de son frère (qui devait passer par Paris pour faire de nouvelles propositions pour l'exploitation de cette entreprise et sur celle de la fabrication des ancres qu'il assurait être en état de remplir à la satisfaction du Conseil), le sieur Renou fut chargé par M. Hocquart « du travail ordinaire des forges ».
En 1724, « la Fabrique aux Ancres » est en pleine activité. Le directeur, M. Beauvais-Thomas, aide-major de la Marine, s'emploie avec beaucoup d'intelligence à développer l'affaire. Aussitôt, des procès surgissent, on sollicite l'intervention de Mgr le marquis de la Vrillère. On plaidera une année durant.
Cet atelier commence à travailler pour la Marine avec régularité vers 1746.
Ordonnée par un édit du 29 octobre 1709, la frappe de la « Dardenne » allait éviter les inquiétants désordres que le mauvais état des finances du pays n'aurait pas manqué de faire naître. Dès 1709, les troupes s'impatientaient du retard apporté au règlement des soldes. C'est donc faute de numéraire que le roi prescrit la frappe de ces « pièces de six deniers ou deux liards, dites d'Ardenne ou Dardenne, du nom du village auprès de Toulon, où il avait été établi un atelier auxiliaire affecté spécialement à la fabrication de ces pièces ».
Il fut souligné que ces pièces devaient être frappées très rapidement dans les ateliers d'Aix-en-Provence, Montpellier, La Rochelle, Bordeaux et Nantes. L'ensemble de l'émission devait représenter « deux millions de marcs de pièces de six deniers sans aucun mélange de fin, à la taille de 40 au marc, ou trois pièces par marc ».
Dans son édit, le roi constate que les frais de fabrication seront très élevés et que cette monnaie ne représentera pas ce qu'elle aura coûté. Sa Majesté sait la quantité de canons, boîtes, pierriers et autres pièces d'artillerie qui sont entreposés dans ses arsenaux. Elle ordonne que « deux millions cent mille marcs de métal » soient livrés par les magasins de ces établissements aux commis qu'elle nommera. Les annexes de Val d'Ardène et de Gond (près La Rochelle) devaient, dans leurs ateliers, préparer les flancs des pièces. En réalité, ces deux succursales frappent aussi des monnaies.
À Aix-en-Provence, comme à Val d'Ardène, la fabrication dura de 1710 à avril 1712. Une presse à balancier fut envoyée d'Aix à Val d'Ardène, où le sieur Allain, directeur de l'atelier, se chargera de « fondre et refondre la matière des canons, de la passer en lames, de la couper en flancs, de la recuire ». L'atelier de Val d'Ardène semble avoir cessé toute activité au début d'avril 1712. Le 16, en effet, la presse à balancier fut ramenée à la Monnaie d'Aix.
Sur le droit de ces monnaies on lit : « Louis XIIII Roy de (une fusée) France et de Nav ». Six L. couronnés et adossés deux à deux, disposés en triangle et cantonnés de lis. Au milieu du triangle se trouve la marque de l'atelier d'Aix, l'abréviation de et coetera ; sur le revers, une croix fleurdelisée formée de quatre arcs entrelacés et la légende : « Six deniers de France (un cœur) » et le millésime de l'année de la frappe.
Le cœur est le différent de Marc Piellat du Picruet (ou du Piguet) qui fut directeur de la Monnaie d'Aix de 1692 à 1702 et de 1704 à 1736. La fusée est la marque d'esprit, Charles-Marie-Jacques Cabassou, nommé graveur particulier le 25 novembre 1703 en remplacement de son frère Joseph.
Val d'Ardène frappa environ 400.000 pièces.
Plus près de Rochefort, dont l'arsenal fournissait la matière première, La Rochelle fut préférée à Nantes et Bordeaux.
Le moulin de Gond qui n'en est pas très éloigné transformait la matière des canons avant de la couper en flancs. Cette annexe frappa plus de 600.000 de ces pièces. Sur les « Dardennes » fabriquées à La Rochelle, au droit, tout au début de la légende, après les mots : « Louis XIIII Roy de …» se trouve une mouchette d' hermine qui est la marque du graveur Jean Lizard ; au revers, avant le millésime de la frappe, se trouve une grenade enflammée « différent du directeur Jean Boitât qui, le 9 mars 1697, fut pourra de l'Office héréditaire et conseiller du Roi, directeur particulier et trésorier de la Monnaie de La Rochelle ».
Il est fait état des poinçons de « croix » et des poinçons de « pile » « avec leur légende », servant à la frappe de ces pièces de six deniers, à compter de 1711 (Archives de l'Hérault, registre B. 464 et 465).
L'étude attentive de ces pièces d'un poids de 6,118 grammes fait apparaître de sensibles différences entre les monnayages d'Aix (Val d'Ardène). Montpellier et La Rochelle (Gond).
Deux points situés dans les arcs enlacés de la croix fleurdelisée serviront à identifier les « Dardennes » frappées et terminées dans l'atelier de l'arrière-pays toulonnais. On s'aperçut plus tard que ce détail figurait aussi sur les « Dardennes » rochellaises. Ces points étaient donc communs aux espèces frappées et définitivement achevées dans les ateliers qui se trouvaient près des annexes, primitivement destinées à préparer la matière et à couper les flancs.
Une particularité encore plus inattendue a retenu notre attention en lisant la très complète étude de M. Charles Roy : « La Rochelle, son atelier monétaire, 1215-1836. » (La Rochelle, imprimerie N. Texier, 1913.)
La très belle, très fine et très exacte reproduction de la « Dardenne » frappée à La Rochelle porte la marque de l'atelier d'Aix-en-Provence («et coetera»).
Sans aucun doute, historiens et numismates ont, là encore, des découvertes à faire.
Les poinçons de « croix » et les poinçons de « pile » des ateliers d'Aix et Montpellier varient eux aussi sensiblement. Dans la croix, où les deux points sont absents à Montpellier, dans la base des « L. », qui sont plus crochus ici que là. La position de la légende serait, elle aussi, légèrement différente.
Par arrêt du 9 septembre 1710, une émission supplémentaire de 400.000 livres fut ordonnée. Cette fois, c'est l'atelier de Perpignan qui devait procéder au monnayage. Cette frappe fut subitement arrêtée et n'eut aucune suite effective.
La « Dardenne » quoi qu'on ait pu dire et écrire (J. T. avril, Dictionnaire Provençal-Français, Apt, 1840), ne doit pas son nom à un homme, mais bien, comme on l'a vu plus haut, au fait qu'il existait au Val d'Ardène un Atelier important, un ensemble de machines parfaitement et immédiatement capables de fondre, refondre et traiter la matière des canons qui, coupés en flancs, frappée de poinçons, allait véhiculer ce nom de lieu.
La monnaie :
A/ Trois groupes de deux L adossées, chacun sous une couronne, posés en triangle, atelier au cœur, cantonnés de trois lis divergeant du centre.
Légende : LOVIS. XIIII. ROY. DE. FRANCE. ET. DE. NAV.
R/ Croix anillée fleurdelisée.
Légende : SIX. DENIERS. DE. FRANCE date.
Mes monnaies pour l'atelier d'Aix en Provence :
Pour Montpellier
Même "savonnette" cette monnaie a une âme du fait même de son flan fabriqué à partir de canons de guerre des vaisseaux de Louis XIII !!
Extraordinaire n'est ce pas ?!
Réservez lui une petite place dans votre médailler
Le Six deniers dits "Dardennes"
Les première monnaies furent frappés en 1709 à la Rochelle après l'édit du 16 Octobre de la même année.
J'ai fais des recherches sur ce fameux édit et voilà ce que j'ai trouver :
Pourquoi dits "Dardennes" ?
Près de Toulon dans le Var, il y a un petit village, le Revest les Eaux. Sur sa commune ont étés construits 3 châteaux fort anciens, un au village, un à Tourris et le plus important à Dardennes.
Celui ci construit sur la rive droite du Las. Il faisait partie de la seigneurie du Revest et a marqué l'histoire de la vallée du même nom.
Atelier de fonte
Voilà à quoi servit le château durent trois années..
Les flans étaient fabriqués à Dardennes grâce à la refonte des canons de bronze de la marine réformés de la flotte de Louis XIII provenant des arsenaux de La Rochelle, Rochefort et Toulon.
Puis distribués sur Aix en Provence, Montpellier et la Rochelle ou ils étaient frappés.
La production s’arrêta le 30 Avril 1712 faute de matière première à Dardennes. Les 80 millions de frappes n’ont pas étés atteinte ... Car nous retrouvons, 340 000 exemplaires pour la Rochelle, 8 218 832 exemplaires pour Montpellier et enfin 22 114 900 exemplaires pour Aix en Provence.
Les événements de 1707 apportent à cet atelier une activité complémentaire, le monnayage de la « Dardenne ». Toute la Provence véhiculera le sobriquet dont seront affublés les avares : « Pito Dardenno ».
Employé très souvent pour désigner le « martinet à poudre » le mot « moulin » a fait croire et écrire à certains auteurs que la Dardenne avait été frappée au Moulin (dixième moulin attenant au château). On a même parlé du château. La proximité de ceux-ci peut faire comprendre avec quelle facilité cette erreur a pu être commise.
La reconstruction des installations semble avoir traîné en longueur, et la décision prise en 1690 d'y fabriquer « de grosses ancres » ne semble pas avoir été effective avant 1721-1722. Une entrave supplémentaire à la bonne marche de rétablissement sursit : la peste. Toulon et l'arrière-pays curent, on le sait, à souffrir durement de l'épidémie. La quarantaine imposée par les autorités avait conduit au Val d'Ardène le sieur Le Fébure, de Chassenay. Celui-ci arriva dans la journée du 8 avril 1721. Déjà atteint par le mal, il mourut le soir même.
Sur ordre de M. Hocquart, un inventaire des effets et biens de M. Le Fébure fut effectué par le sieur Renou, dont le frère qui se trouvait alors à Nevers était l'associé du disparu. Dans l'attente du retour de son frère (qui devait passer par Paris pour faire de nouvelles propositions pour l'exploitation de cette entreprise et sur celle de la fabrication des ancres qu'il assurait être en état de remplir à la satisfaction du Conseil), le sieur Renou fut chargé par M. Hocquart « du travail ordinaire des forges ».
En 1724, « la Fabrique aux Ancres » est en pleine activité. Le directeur, M. Beauvais-Thomas, aide-major de la Marine, s'emploie avec beaucoup d'intelligence à développer l'affaire. Aussitôt, des procès surgissent, on sollicite l'intervention de Mgr le marquis de la Vrillère. On plaidera une année durant.
Cet atelier commence à travailler pour la Marine avec régularité vers 1746.
Ordonnée par un édit du 29 octobre 1709, la frappe de la « Dardenne » allait éviter les inquiétants désordres que le mauvais état des finances du pays n'aurait pas manqué de faire naître. Dès 1709, les troupes s'impatientaient du retard apporté au règlement des soldes. C'est donc faute de numéraire que le roi prescrit la frappe de ces « pièces de six deniers ou deux liards, dites d'Ardenne ou Dardenne, du nom du village auprès de Toulon, où il avait été établi un atelier auxiliaire affecté spécialement à la fabrication de ces pièces ».
Il fut souligné que ces pièces devaient être frappées très rapidement dans les ateliers d'Aix-en-Provence, Montpellier, La Rochelle, Bordeaux et Nantes. L'ensemble de l'émission devait représenter « deux millions de marcs de pièces de six deniers sans aucun mélange de fin, à la taille de 40 au marc, ou trois pièces par marc ».
Dans son édit, le roi constate que les frais de fabrication seront très élevés et que cette monnaie ne représentera pas ce qu'elle aura coûté. Sa Majesté sait la quantité de canons, boîtes, pierriers et autres pièces d'artillerie qui sont entreposés dans ses arsenaux. Elle ordonne que « deux millions cent mille marcs de métal » soient livrés par les magasins de ces établissements aux commis qu'elle nommera. Les annexes de Val d'Ardène et de Gond (près La Rochelle) devaient, dans leurs ateliers, préparer les flancs des pièces. En réalité, ces deux succursales frappent aussi des monnaies.
À Aix-en-Provence, comme à Val d'Ardène, la fabrication dura de 1710 à avril 1712. Une presse à balancier fut envoyée d'Aix à Val d'Ardène, où le sieur Allain, directeur de l'atelier, se chargera de « fondre et refondre la matière des canons, de la passer en lames, de la couper en flancs, de la recuire ». L'atelier de Val d'Ardène semble avoir cessé toute activité au début d'avril 1712. Le 16, en effet, la presse à balancier fut ramenée à la Monnaie d'Aix.
Sur le droit de ces monnaies on lit : « Louis XIIII Roy de (une fusée) France et de Nav ». Six L. couronnés et adossés deux à deux, disposés en triangle et cantonnés de lis. Au milieu du triangle se trouve la marque de l'atelier d'Aix, l'abréviation de et coetera ; sur le revers, une croix fleurdelisée formée de quatre arcs entrelacés et la légende : « Six deniers de France (un cœur) » et le millésime de l'année de la frappe.
Le cœur est le différent de Marc Piellat du Picruet (ou du Piguet) qui fut directeur de la Monnaie d'Aix de 1692 à 1702 et de 1704 à 1736. La fusée est la marque d'esprit, Charles-Marie-Jacques Cabassou, nommé graveur particulier le 25 novembre 1703 en remplacement de son frère Joseph.
Val d'Ardène frappa environ 400.000 pièces.
Plus près de Rochefort, dont l'arsenal fournissait la matière première, La Rochelle fut préférée à Nantes et Bordeaux.
Le moulin de Gond qui n'en est pas très éloigné transformait la matière des canons avant de la couper en flancs. Cette annexe frappa plus de 600.000 de ces pièces. Sur les « Dardennes » fabriquées à La Rochelle, au droit, tout au début de la légende, après les mots : « Louis XIIII Roy de …» se trouve une mouchette d' hermine qui est la marque du graveur Jean Lizard ; au revers, avant le millésime de la frappe, se trouve une grenade enflammée « différent du directeur Jean Boitât qui, le 9 mars 1697, fut pourra de l'Office héréditaire et conseiller du Roi, directeur particulier et trésorier de la Monnaie de La Rochelle ».
Il est fait état des poinçons de « croix » et des poinçons de « pile » « avec leur légende », servant à la frappe de ces pièces de six deniers, à compter de 1711 (Archives de l'Hérault, registre B. 464 et 465).
L'étude attentive de ces pièces d'un poids de 6,118 grammes fait apparaître de sensibles différences entre les monnayages d'Aix (Val d'Ardène). Montpellier et La Rochelle (Gond).
Deux points situés dans les arcs enlacés de la croix fleurdelisée serviront à identifier les « Dardennes » frappées et terminées dans l'atelier de l'arrière-pays toulonnais. On s'aperçut plus tard que ce détail figurait aussi sur les « Dardennes » rochellaises. Ces points étaient donc communs aux espèces frappées et définitivement achevées dans les ateliers qui se trouvaient près des annexes, primitivement destinées à préparer la matière et à couper les flancs.
Une particularité encore plus inattendue a retenu notre attention en lisant la très complète étude de M. Charles Roy : « La Rochelle, son atelier monétaire, 1215-1836. » (La Rochelle, imprimerie N. Texier, 1913.)
La très belle, très fine et très exacte reproduction de la « Dardenne » frappée à La Rochelle porte la marque de l'atelier d'Aix-en-Provence («et coetera»).
Sans aucun doute, historiens et numismates ont, là encore, des découvertes à faire.
Les poinçons de « croix » et les poinçons de « pile » des ateliers d'Aix et Montpellier varient eux aussi sensiblement. Dans la croix, où les deux points sont absents à Montpellier, dans la base des « L. », qui sont plus crochus ici que là. La position de la légende serait, elle aussi, légèrement différente.
Par arrêt du 9 septembre 1710, une émission supplémentaire de 400.000 livres fut ordonnée. Cette fois, c'est l'atelier de Perpignan qui devait procéder au monnayage. Cette frappe fut subitement arrêtée et n'eut aucune suite effective.
La « Dardenne » quoi qu'on ait pu dire et écrire (J. T. avril, Dictionnaire Provençal-Français, Apt, 1840), ne doit pas son nom à un homme, mais bien, comme on l'a vu plus haut, au fait qu'il existait au Val d'Ardène un Atelier important, un ensemble de machines parfaitement et immédiatement capables de fondre, refondre et traiter la matière des canons qui, coupés en flancs, frappée de poinçons, allait véhiculer ce nom de lieu.
La monnaie :
A/ Trois groupes de deux L adossées, chacun sous une couronne, posés en triangle, atelier au cœur, cantonnés de trois lis divergeant du centre.
Légende : LOVIS. XIIII. ROY. DE. FRANCE. ET. DE. NAV.
R/ Croix anillée fleurdelisée.
Légende : SIX. DENIERS. DE. FRANCE date.
Mes monnaies pour l'atelier d'Aix en Provence :
Pour Montpellier
Même "savonnette" cette monnaie a une âme du fait même de son flan fabriqué à partir de canons de guerre des vaisseaux de Louis XIII !!
Extraordinaire n'est ce pas ?!
Réservez lui une petite place dans votre médailler
Dernière édition par Dardanvs le Dim 10 Nov - 19:53, édité 1 fois
Dardanvs- Solidus
- Messages : 10168
Date d'inscription : 26/06/2011
Age : 40
Localisation : Théopolis
Re: Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
Sympa ces monnaies, pas facile de trouver dans un état de conservation correct. Dardennes et Dardanus on dirait presque des parents
Re: Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
C'est vrais chef , une drôle de synchronicité
De plus elles ont étés (du moins une grande partie) refondues entre 1715 et 1720 pour d'autres monnaies.. Je n'est pas trouvé lesquelles ..
De plus elles ont étés (du moins une grande partie) refondues entre 1715 et 1720 pour d'autres monnaies.. Je n'est pas trouvé lesquelles ..
Dardanvs- Solidus
- Messages : 10168
Date d'inscription : 26/06/2011
Age : 40
Localisation : Théopolis
Re: Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
Sympas ces dardennes, Dardanus!
Apparemment frappées en grande hâte pour éviter la
mauvaise humeur des troupes qui tardaient à recevoir leur soldes ...
Tu connais l'expression provençale "Pito Dardenno" ?
Va voir ici (rubrique les Forges du Val d'Ardene)
http://chesnaud.univ-tln.fr/revest/Trofimoff1963.htm
D'où vient le "et coetera", marque d'atelier d'Aix visible sur tes monnaies?
Apparemment frappées en grande hâte pour éviter la
mauvaise humeur des troupes qui tardaient à recevoir leur soldes ...
Tu connais l'expression provençale "Pito Dardenno" ?
Va voir ici (rubrique les Forges du Val d'Ardene)
http://chesnaud.univ-tln.fr/revest/Trofimoff1963.htm
D'où vient le "et coetera", marque d'atelier d'Aix visible sur tes monnaies?
myriam- Piliers du forum
- Messages : 9153
Date d'inscription : 25/12/2011
Re: Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
Je ne sais pas comment tu deniche ces liens de fou à chaque fois..... Lol
J ai appris beaucoup voir énormément sur ce lien je vais modifié mes écris et autre que un peu.. Merci bises
J ai appris beaucoup voir énormément sur ce lien je vais modifié mes écris et autre que un peu.. Merci bises
Dardanvs- Solidus
- Messages : 10168
Date d'inscription : 26/06/2011
Age : 40
Localisation : Théopolis
Re: Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
Salut Dardanus
c'est vrai que ces pièces sont sympa par l'histoire qu'elles véhiculent
J'ai du en trouver 3 ou 4 mais toutes trés fatiguées
Il faut croire que le bronze des canons était de moins bonne qualité (j'ai toujours eu l'impression d'avoir du cuivre quasi pur)que celui des cloches d'églises qui a fourni la matière du monnayage revolutionnaire qui se conserve , lui de manière remarquable
c'est vrai que ces pièces sont sympa par l'histoire qu'elles véhiculent
J'ai du en trouver 3 ou 4 mais toutes trés fatiguées
Il faut croire que le bronze des canons était de moins bonne qualité (j'ai toujours eu l'impression d'avoir du cuivre quasi pur)que celui des cloches d'églises qui a fourni la matière du monnayage revolutionnaire qui se conserve , lui de manière remarquable
allobroge- Silique
- Messages : 920
Date d'inscription : 11/02/2012
Age : 63
Localisation : Haute Savoie
Re: Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
Bonjour,
A la lecture du site, bien documenté et passionnant,et pour continuer sur votre lancé j’ai pensé apporter ma pierre et vous informer de ma curiosité sur le six deniers de Dardennes.En effet j’habite la région de Toulon sans y être originaire et par ma passion de la petite histoire des monnaies, j’ai eu envie de vous communiquer les quelques renseignements récoltés sur place pour alimenter votre site.
Sur place et dans la région, il « se raconte »pas mal de chose dans le seul but de glorifier la région, « chez nous Mossieur ! Nous avons des Dardennes »
Voici donc ci-joint, ce que j’ai pu trouver sur place et en particulier au village Le Revest les eaux ou se trouve une splendide collection réalisée par un habitant du coin dans laquelle se trouve un des 5 pieds fort et peut-être un coin ou des coins du six deniers. Mais à ce jour la Mairie qui a achetée cette collection ne souhaite pas la confier pour étude pour des raisons de sécurité.
Ci-joint aussi ce que j’ai écris avec les infos glanés de-ci de-là.
Dans une étude intitulée LA DARDENNE, datée du 20 Novembre 1995 faite par Armand Lacroix, qui était le conservateur du cabinet des monnaies et médailles du REVEST, membre de l’Académie du VAR, je note l’existence de documents d’archives ou l’on trouve le nom d’un voiturier, un certain Hermitte chargé d’effectuer le transport des flans de Dardennes à Aix en Provence, qui ce jour là écrit :
J’ay receu de Mr Dupignet, conseiller du Roy directeur et trésorier de la monnoye d’Aix, la somme de 22 livres 17 sols et six denier pour avoir voituré une presse de balancier de Toulon en la dite monoye, pesant 525 livres, à raison de 30 sols le quintal, dont je le quite et touts autres. Fait à Toulon le 6 Novembre 1711 signé : Hermitte
Ce qui laisse à penser pour certain que cette monnaie aurait été frappée aussi à Dardennes en avançant pour preuve la marque d’atelier supposée d’un 2em point plus petit au centre de l’avers. (A ce effet il serait bon que chacun face un examen de ses pièces et communique le résultat). Ce que la facture ne dit pas c’est d’ou est parti la presse ? Et pourquoi pas des ateliers de l’Arsenal, suite a une réparation ou d’une fabrication pour le compte de l’Atelier d’Aix en Provence ?
D’autres suppositions, supputations, hypothèses sur la réalité de la frappe sur le lieu même de la fabrication des flans n’aboutissent par définition à aucune preuve.
Continuons à chercher ces fameux deux points situés dans les arcs entrelacés de la croix fleurdelisée dont parlent certains auteurs sans jamais à mon humble avis en montrer une photo, ces deux points seraient de la même manière aussi utilisés par La Rochelle ! Reste l’espoir de la recherche de la preuve.
Actuellement en sommeil l’association des numismates au travers du cabinet des monnaies et médailles du REVEST dont dépend le quartier Dardennes, a pu organiser des expositions périodiques et j’ai eu le plaisir il y a 30 ans de voir une partie du matériel qui avait servi à la fabrication des Flans comme une bande de tôle troué, mais aussi d’un PIÉFORT « quadruple » daté de 1710 frappé à 5 exemplaires donc très rare, l’avers et le revers sont identique a la pièce courante, la tranche est gravée de fleurs de lys et de S opposés couchés, accolés de tulipes entrecoupés de DENIER FORT . Ce Piéfort est en cuivre il pèse 24.20 grammes pour un diamètre de 29 mm. Je n’ai à ce jour malheureusement pas pu obtenir de photo de ce piéfort, enfermé comme le reste de la collection dans un coffre fort dans l’attente de lui trouver un lieu sécurisé et accessible à tous
Localement il est intéressant de noter la forte imprégnation de la population de l’époque par le fait d’être au centre de la fabrication d’une pièce de monnaie. Même à l’heure actuelle les plus anciens et les pratiquants de la Langue Provençale y font référence.
Encore une information glanée en parlant avec les autochtones, cette pièce est entrée dans le langage local au point d’avoir était utilisée comme une référence de richesse sous forme de réflexion : « mais tu es plein de Dardennes toi pour pouvoir acheter une si belle veste !»
Les jeunes ont adopté les formules modernes du moment et j ‘en veux pour preuve le texte en provençal : LEI DARDENO ! MAI QU’ES ACO ? De M. Lucien Viétti natif du coin et qui nous régale d’un passage que je vous transcris ici :
-Té, demandes à Dédé, s’il ne les a pas retirées de la banque, ses « DARDENO » ! -Tu galèges ! Mais qu’est que c’est les « DARDENNES » ? rebecque un dou bureu Verai que lou noum DARDENO autre tèms courrentamen emplega quouro s’agissié, majamen, de pécuni,de picaio vo de pougnoun,basto,de sou,vo encaro escais-nouma un raspi, un pito-dardèno. En résumé un dardèno est un surnom de plus à l’argent, mais ici en provençale. Avec en plus un pito-dardèno qui veut dire radin, grippe-sous.
Certaines choses s‘efface a vitesse grand V d’autres restent plus durablement comme cette pièce inscrite dans la région comme étant frappée « ici monsieur, et pas à Aix, vous pensez bien que nous avons tous ce qu’il faut a Dardennes, d’ailleurs allez au musée et vous verrez que c’est ici qu’on les a fabriquées » Le musée est fermé depuis de nombreuses années et les numismates les plus curieux de la région n’ont toujours pas trouvés une de ces fameuses Dardennes de Dardennes. Alors bonne chasse.
Depuis, j’ai trouvé 3 pièces qui présentent ce fameux 2em point, pour Aix et Montpellier !
Il ne me reste plus qu’a trouver les coins dans les archives de la Mairie du Revest, ou de l’ancien musée « Les comoni » pour prouver la frappe dans la région.
Et le pourquoi du 2em point ?
Bon Dimanche.
A la lecture du site, bien documenté et passionnant,et pour continuer sur votre lancé j’ai pensé apporter ma pierre et vous informer de ma curiosité sur le six deniers de Dardennes.En effet j’habite la région de Toulon sans y être originaire et par ma passion de la petite histoire des monnaies, j’ai eu envie de vous communiquer les quelques renseignements récoltés sur place pour alimenter votre site.
Sur place et dans la région, il « se raconte »pas mal de chose dans le seul but de glorifier la région, « chez nous Mossieur ! Nous avons des Dardennes »
Voici donc ci-joint, ce que j’ai pu trouver sur place et en particulier au village Le Revest les eaux ou se trouve une splendide collection réalisée par un habitant du coin dans laquelle se trouve un des 5 pieds fort et peut-être un coin ou des coins du six deniers. Mais à ce jour la Mairie qui a achetée cette collection ne souhaite pas la confier pour étude pour des raisons de sécurité.
Ci-joint aussi ce que j’ai écris avec les infos glanés de-ci de-là.
Dans une étude intitulée LA DARDENNE, datée du 20 Novembre 1995 faite par Armand Lacroix, qui était le conservateur du cabinet des monnaies et médailles du REVEST, membre de l’Académie du VAR, je note l’existence de documents d’archives ou l’on trouve le nom d’un voiturier, un certain Hermitte chargé d’effectuer le transport des flans de Dardennes à Aix en Provence, qui ce jour là écrit :
J’ay receu de Mr Dupignet, conseiller du Roy directeur et trésorier de la monnoye d’Aix, la somme de 22 livres 17 sols et six denier pour avoir voituré une presse de balancier de Toulon en la dite monoye, pesant 525 livres, à raison de 30 sols le quintal, dont je le quite et touts autres. Fait à Toulon le 6 Novembre 1711 signé : Hermitte
Ce qui laisse à penser pour certain que cette monnaie aurait été frappée aussi à Dardennes en avançant pour preuve la marque d’atelier supposée d’un 2em point plus petit au centre de l’avers. (A ce effet il serait bon que chacun face un examen de ses pièces et communique le résultat). Ce que la facture ne dit pas c’est d’ou est parti la presse ? Et pourquoi pas des ateliers de l’Arsenal, suite a une réparation ou d’une fabrication pour le compte de l’Atelier d’Aix en Provence ?
D’autres suppositions, supputations, hypothèses sur la réalité de la frappe sur le lieu même de la fabrication des flans n’aboutissent par définition à aucune preuve.
Continuons à chercher ces fameux deux points situés dans les arcs entrelacés de la croix fleurdelisée dont parlent certains auteurs sans jamais à mon humble avis en montrer une photo, ces deux points seraient de la même manière aussi utilisés par La Rochelle ! Reste l’espoir de la recherche de la preuve.
Actuellement en sommeil l’association des numismates au travers du cabinet des monnaies et médailles du REVEST dont dépend le quartier Dardennes, a pu organiser des expositions périodiques et j’ai eu le plaisir il y a 30 ans de voir une partie du matériel qui avait servi à la fabrication des Flans comme une bande de tôle troué, mais aussi d’un PIÉFORT « quadruple » daté de 1710 frappé à 5 exemplaires donc très rare, l’avers et le revers sont identique a la pièce courante, la tranche est gravée de fleurs de lys et de S opposés couchés, accolés de tulipes entrecoupés de DENIER FORT . Ce Piéfort est en cuivre il pèse 24.20 grammes pour un diamètre de 29 mm. Je n’ai à ce jour malheureusement pas pu obtenir de photo de ce piéfort, enfermé comme le reste de la collection dans un coffre fort dans l’attente de lui trouver un lieu sécurisé et accessible à tous
Localement il est intéressant de noter la forte imprégnation de la population de l’époque par le fait d’être au centre de la fabrication d’une pièce de monnaie. Même à l’heure actuelle les plus anciens et les pratiquants de la Langue Provençale y font référence.
Encore une information glanée en parlant avec les autochtones, cette pièce est entrée dans le langage local au point d’avoir était utilisée comme une référence de richesse sous forme de réflexion : « mais tu es plein de Dardennes toi pour pouvoir acheter une si belle veste !»
Les jeunes ont adopté les formules modernes du moment et j ‘en veux pour preuve le texte en provençal : LEI DARDENO ! MAI QU’ES ACO ? De M. Lucien Viétti natif du coin et qui nous régale d’un passage que je vous transcris ici :
-Té, demandes à Dédé, s’il ne les a pas retirées de la banque, ses « DARDENO » ! -Tu galèges ! Mais qu’est que c’est les « DARDENNES » ? rebecque un dou bureu Verai que lou noum DARDENO autre tèms courrentamen emplega quouro s’agissié, majamen, de pécuni,de picaio vo de pougnoun,basto,de sou,vo encaro escais-nouma un raspi, un pito-dardèno. En résumé un dardèno est un surnom de plus à l’argent, mais ici en provençale. Avec en plus un pito-dardèno qui veut dire radin, grippe-sous.
Certaines choses s‘efface a vitesse grand V d’autres restent plus durablement comme cette pièce inscrite dans la région comme étant frappée « ici monsieur, et pas à Aix, vous pensez bien que nous avons tous ce qu’il faut a Dardennes, d’ailleurs allez au musée et vous verrez que c’est ici qu’on les a fabriquées » Le musée est fermé depuis de nombreuses années et les numismates les plus curieux de la région n’ont toujours pas trouvés une de ces fameuses Dardennes de Dardennes. Alors bonne chasse.
Depuis, j’ai trouvé 3 pièces qui présentent ce fameux 2em point, pour Aix et Montpellier !
Il ne me reste plus qu’a trouver les coins dans les archives de la Mairie du Revest, ou de l’ancien musée « Les comoni » pour prouver la frappe dans la région.
Et le pourquoi du 2em point ?
Bon Dimanche.
Bouns- Messages : 9
Date d'inscription : 24/01/2016
Age : 84
Localisation : var
Re: Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
Merci beaucoup pour ce texte rafraîchissant
Al.cofribas- Solidus
- Messages : 6322
Date d'inscription : 17/08/2015
Age : 57
Localisation : Ile de France
Re: Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
Très intéressant,
Quelqu'un pourra j'espère obtenir qu'on t'entrouvre les portes de ce petit musée fermé au public. Sinon l'attente de jours meilleurs risque d'être bien longue...
Quelqu'un pourra j'espère obtenir qu'on t'entrouvre les portes de ce petit musée fermé au public. Sinon l'attente de jours meilleurs risque d'être bien longue...
myriam- Piliers du forum
- Messages : 9153
Date d'inscription : 25/12/2011
Re: Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
Bouns, il te reste à voter pour son opposant aux prochaines municipales
volubilis- Double Maiorina
- Messages : 410
Date d'inscription : 19/01/2014
Re: Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
Bouns, tu peux nous poster l une de tes 3 pièces au fameux ponts ?
volubilis- Double Maiorina
- Messages : 410
Date d'inscription : 19/01/2014
Re: Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
Merci pour ces récits détaillés, enrichissants et agréables à lire.
Chut- Miliarense léger
- Messages : 1549
Date d'inscription : 23/08/2011
Age : 33
Localisation : 33
Mes six deniers dits Dardennes
Merci de vos commentaires, et dans l’ordre
Merci a Al. Cofibas pour le texte de 1916 A. Dieudonné que je n’avais pas, est un plus.
Pour Myriam : merci, cette semaine j’attaque la forteresse du Revest par l’intermédiaire du Maire d’Ollioules (ils sont du même bord politique) en contre partie je continue de m’occuper des monnaies provenant de la commune dans le cadre d’un petit musée de l’association Du patrimoine.
Pour Volubilis merci du conseil, mais voir ci-dessus ma prochaine démarche. Les monnaies, comme dab et certains qui pratiquent Numismaticom, savent mes difficultés avec la transmission des photos, surtout avec imprim écran/syst !! Alors patience j’y arriverai.
Et pour rester dans le ton merci a chut d’avoir rompu le silence. C’est très agréable pour moi qui passe son temps sur la petite histoire des monnaies.
A bientôt donc et merci encore de votre accueil.
Merci a Al. Cofibas pour le texte de 1916 A. Dieudonné que je n’avais pas, est un plus.
Pour Myriam : merci, cette semaine j’attaque la forteresse du Revest par l’intermédiaire du Maire d’Ollioules (ils sont du même bord politique) en contre partie je continue de m’occuper des monnaies provenant de la commune dans le cadre d’un petit musée de l’association Du patrimoine.
Pour Volubilis merci du conseil, mais voir ci-dessus ma prochaine démarche. Les monnaies, comme dab et certains qui pratiquent Numismaticom, savent mes difficultés avec la transmission des photos, surtout avec imprim écran/syst !! Alors patience j’y arriverai.
Et pour rester dans le ton merci a chut d’avoir rompu le silence. C’est très agréable pour moi qui passe son temps sur la petite histoire des monnaies.
A bientôt donc et merci encore de votre accueil.
- Fichiers joints
Bouns- Messages : 9
Date d'inscription : 24/01/2016
Age : 84
Localisation : var
Re: Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
Heu !!! l'autre face ?
- Fichiers joints
Dernière édition par Bouns le Lun 1 Fév - 16:11, édité 1 fois
Bouns- Messages : 9
Date d'inscription : 24/01/2016
Age : 84
Localisation : var
Mes six Deniers
J'ai honte de mon bricolege mais je m'en fous avec votre permi....
- Fichiers joints
Bouns- Messages : 9
Date d'inscription : 24/01/2016
Age : 84
Localisation : var
Re: Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
[img][url=https://servimg.com/view/18813243/102]
Bouns- Messages : 9
Date d'inscription : 24/01/2016
Age : 84
Localisation : var
Didier- Miliarense Lourd
- Messages : 2666
Date d'inscription : 04/12/2011
Age : 70
Localisation : Aix en Provence
Re: Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
Merci Didier pour le coup de main,je suis toujours bloqué avec mon ordi par manque de formation mais aussi manque de rigueur,et malgr mes tutos je merdouille.J'ai encore 2 scans "imprim" que je n'arrive pas a passer,par contre je note dans la présentation des photos de Dardanus ci -dessus que la dernière des 1712& est "une 3 points".Je n'ai pas fini de chercher l'explication de ces points car comment expliquer 2,3 points par des cassure de coin ou morceaux de métal en plus ? Encore merci est a plus.
Bouns- Messages : 9
Date d'inscription : 24/01/2016
Age : 84
Localisation : var
Le Cabinet des Monnaies et Médailles du Revest
Bonjour,
Je suis le webmestre des sites de l'association d'histoire locale du Revest (Société des Amis du Vieux Revest et du Val d'Ardène).
Nous avons retrouvé une vidéo de 2h18 présentant l'une des expositions temporaires du cabinet des Monnaies. Comme ce musée est fermé et la collection inaccessible depuis plusieurs années, nous avons décidé de mettre en ligne cette vidéo, sur YouTube et sur notre site. C'est là : Vidéo sur le Cabinet des Monnaies.
Nous avons fait suivre cette vidéo de 3 articles d'Armand Lacroix numismate revestois, ancien conservateur du Cabinet des Monnaies et contributeur de longue date de notre association.
Si vous parvenez à consulter la collection, nous serons très intéressés par vos observations, bien qu'aucun d'entre nous ne soit à l'heure actuelle versé sur le sujet.
Merci d'avance.
Je suis le webmestre des sites de l'association d'histoire locale du Revest (Société des Amis du Vieux Revest et du Val d'Ardène).
Nous avons retrouvé une vidéo de 2h18 présentant l'une des expositions temporaires du cabinet des Monnaies. Comme ce musée est fermé et la collection inaccessible depuis plusieurs années, nous avons décidé de mettre en ligne cette vidéo, sur YouTube et sur notre site. C'est là : Vidéo sur le Cabinet des Monnaies.
Nous avons fait suivre cette vidéo de 3 articles d'Armand Lacroix numismate revestois, ancien conservateur du Cabinet des Monnaies et contributeur de longue date de notre association.
Si vous parvenez à consulter la collection, nous serons très intéressés par vos observations, bien qu'aucun d'entre nous ne soit à l'heure actuelle versé sur le sujet.
Merci d'avance.
Invité- Invité
Re: Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
C'est impressionnant une collection de 12 000 monnaies ! L'Historique est bien réalisé. Magnifique drachme lourde ! Le musée du Revest garde il le fameux trésor de la Courtine composé d'oboles et drachmes (dont des lourdes ?)
Dommage que nous ne puissions avoir accès au catalogue du musée et aux photographies des monnaies. J’intégrerai bien vos monnaies de la fin de l'empire romain à notre moteur de recherche
Gros travail
Dommage que nous ne puissions avoir accès au catalogue du musée et aux photographies des monnaies. J’intégrerai bien vos monnaies de la fin de l'empire romain à notre moteur de recherche
Gros travail
Re: Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
Merci a vous Katrine, voici un grand pas de fait sur une collection très bien présentée sur votre site, réalisée par un passionné que j’ai eu la plaisir de rencontrer.
Pour répondre à votre question je pense que cette collection devrai revoir le jour au travers d’un responsable numismate du Cabinet des monnaies et médailles du Revest. Pour sauvegarder cette magnifique collection et en ce qui me concerne en particulier :
Une statistique sur ce fameux 2eme point.
La recherche des éventuels coins ayant servis
L’étude du pied fort présent dans la collection, qui représente l’origine des Dardennes
La sauvegarde de plus ou moins 3000 monnaies de nécécité de la région de Toulon.
Qui mieux que vous pour essayer de gérer cette collection
Bravo ! Belle récupération et sauvegarde
Pour répondre à votre question je pense que cette collection devrai revoir le jour au travers d’un responsable numismate du Cabinet des monnaies et médailles du Revest. Pour sauvegarder cette magnifique collection et en ce qui me concerne en particulier :
Une statistique sur ce fameux 2eme point.
La recherche des éventuels coins ayant servis
L’étude du pied fort présent dans la collection, qui représente l’origine des Dardennes
La sauvegarde de plus ou moins 3000 monnaies de nécécité de la région de Toulon.
Qui mieux que vous pour essayer de gérer cette collection
Bravo ! Belle récupération et sauvegarde
Bouns- Messages : 9
Date d'inscription : 24/01/2016
Age : 84
Localisation : var
Re: Mes Six deniers dits "Dardennes" pour Louis XIV et leur histoire
à tous les deux pour ces infos, la preuve qu'avec quelques passionnés, rien n'est jamais perdu
myriam- Piliers du forum
- Messages : 9153
Date d'inscription : 25/12/2011
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