Imitations au nom de Julien II
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Imitations au nom de Julien II
Bonjour à tous,
Je suis en train d'explorer les nouveautés mises en lignes par le musée de Berlin.
Voila une imitation pour Julien II que je viens aussi de rentrer dans ma base.
JULIEN II - TREVES - RIC VIII Imitation
Le poids de cette silique, 1.09 gr, est très en dessous de celui attendu à cette période (2.24 gr). De plus, l'atelier de Trèves n'a pas frappé de silique pour Julien Ii césar. On a donc affaire à une imitation.
Droit :
La titulature du droit est conforme à une titulature officielle utilisée par l’atelier d'Arles et d'Antioche, sauf une lettre fautée (le premier V de IVLIANVS). Le portrait parait officiel.
Revers :
La légende du revers est fautée VOITS au lieu de VOTIS, MVITIS au lieu de MVLTIS. Il existe deux autres imitations pour cet atelier qui possède un revers un peu similaire, avec la même faute MVITIS (cf 1748 & 1725)
Exemplaire présent au musée de Berlin (18270962, 1.09 gr) :
https://ikmk.smb.museum/object?id=18270962
Fiche de la monnaie sur la base Siliquae
Je suis en train d'explorer les nouveautés mises en lignes par le musée de Berlin.
Voila une imitation pour Julien II que je viens aussi de rentrer dans ma base.
JULIEN II - TREVES - RIC VIII Imitation
Le poids de cette silique, 1.09 gr, est très en dessous de celui attendu à cette période (2.24 gr). De plus, l'atelier de Trèves n'a pas frappé de silique pour Julien Ii césar. On a donc affaire à une imitation.
Droit :
La titulature du droit est conforme à une titulature officielle utilisée par l’atelier d'Arles et d'Antioche, sauf une lettre fautée (le premier V de IVLIANVS). Le portrait parait officiel.
Revers :
La légende du revers est fautée VOITS au lieu de VOTIS, MVITIS au lieu de MVLTIS. Il existe deux autres imitations pour cet atelier qui possède un revers un peu similaire, avec la même faute MVITIS (cf 1748 & 1725)
Exemplaire présent au musée de Berlin (18270962, 1.09 gr) :
https://ikmk.smb.museum/object?id=18270962
Fiche de la monnaie sur la base Siliquae
Re: Imitations au nom de Julien II
Encore merci
Comment expliques tu que cet empereur soit celui qui réunit le plus de siliques imitatives ?
Comment expliques tu que cet empereur soit celui qui réunit le plus de siliques imitatives ?
Re: Imitations au nom de Julien II
Très juste Elag.
Le nombre moyen d'imitations de silique par émetteur dans ma base est d'environ 5. Dans le cas de julien II, et des émissions imitatives émises en son nom, il ressort que ce nombre est supérieur à 150 avec une répartition déséquilibrée des dates d’émission et des ateliers imités pendant son règne.
Des dépôts (bronze) montrent que de nombreuses contrefaçons imitent des émissions de la période Julienne , mais elles sont frappées plus d'un demi-siècle plus tard (première moitié du Vème). En est-il de même pour ces siliques ? Une partie d'entre elles, d'aspect frustre, peut nous faire penser à des émission "barbares" très postérieures au règne de Julien II. L’exemple traité par P.M.Guihard et al. dans les actes du colloque des 1ère rencontres internationales de numismatique (15-16 mai 2014, Mainz) , le dépôt de bronze de Llivia, est frappant de ressemblance avec les données ci-dessus. Quand on compare les deux courbes page 123 de ces actes et celle issue de la base Siliquae, on est frappé par la ressemblance de la forme : Pic de production d’imitation de prototype datant de la période 354-364.
A gauche, les imitations en bronze issues de plusieurs études dont celle du dépôt de Llivia. On remarque bien le pic de production d'imitation sur la période julienne bien que produite au début du 5ème. A droite, la courbe qui montre la répartition en fonction de la période du prototype des imitations de ma base. Y'a pas photo, ca "colle"....
Parmi les questions que je me pose :
Voila de quoi alimenter ma réflexion et voila aussi quelques questions auxquelles je ne trouve pas beaucoup de réponse....
J'ai commencé l'écriture d'un corpus de ces imitations, mais ces généralités me bloque, et l'organisation du corpus me donne des sueurs froides quand au classement de ces différentes monnaies. Comme l'ouvrage final fait quand même plus de 60 pages.... Je sens que je vais avoir besoin d'aide !
(1) BASTIEN (P.), Le monnayage de l’atelier de Lyon, Vol V De la mort de Constantin à la mort de Julien (337-363), Wetteren, Editions Numismatique Romaine, 1985.
Le nombre moyen d'imitations de silique par émetteur dans ma base est d'environ 5. Dans le cas de julien II, et des émissions imitatives émises en son nom, il ressort que ce nombre est supérieur à 150 avec une répartition déséquilibrée des dates d’émission et des ateliers imités pendant son règne.
Des dépôts (bronze) montrent que de nombreuses contrefaçons imitent des émissions de la période Julienne , mais elles sont frappées plus d'un demi-siècle plus tard (première moitié du Vème). En est-il de même pour ces siliques ? Une partie d'entre elles, d'aspect frustre, peut nous faire penser à des émission "barbares" très postérieures au règne de Julien II. L’exemple traité par P.M.Guihard et al. dans les actes du colloque des 1ère rencontres internationales de numismatique (15-16 mai 2014, Mainz) , le dépôt de bronze de Llivia, est frappant de ressemblance avec les données ci-dessus. Quand on compare les deux courbes page 123 de ces actes et celle issue de la base Siliquae, on est frappé par la ressemblance de la forme : Pic de production d’imitation de prototype datant de la période 354-364.
A gauche, les imitations en bronze issues de plusieurs études dont celle du dépôt de Llivia. On remarque bien le pic de production d'imitation sur la période julienne bien que produite au début du 5ème. A droite, la courbe qui montre la répartition en fonction de la période du prototype des imitations de ma base. Y'a pas photo, ca "colle"....
Parmi les questions que je me pose :
- On retrouve aujourd’hui jusqu'à 16 fois plus d’imitations de siliques émises au nom de Julien II que n’importe quel autre émetteur de la période 337-476.
- Pendant les 9 ans de présence de Julien II (355-363), 95 % des siliques imitées l’ont été au nom de l'auguste (360-363), et seulement 5% au nom du César.
- Pendant la même période, sur l’ensemble des imitations produites, 80% le sont au nom de Julien, 20% au nom de Constance II.
- Alors que Julien II est en activité en Gaule entre 355 et 360, les ateliers gaulois ne vont quasiment pas émettre d’imitation, alors que, lorsque Julien va se transporter à la fin de son règne dans la «Pars Orientis» (Constantinople 07/361), ce sont ses mêmes ateliers gaulois qui vont être massivement imités en son absence.
- De nombreuses imitations montrent clairement une confusion entre la marque d'atelier et la symbolique d'un autre atelier, rendant difficile de croire à des ateliers pseudo-réguliers.
- De nombreuses siliques, donnée comme «imitation», ne sont en fait pas fourrées, et en outre d'un poids très proche de celui considéré comme normal à l'émission. Quels peuvent être l’intérêt et l’objectif de telles émissions supposées «clandestines» ?
- Si l’on tient désormais pour acquis que la date d’émission d’une contrefaçon peut être considérée comme étant la même que celle de son prototype (1), que penser de la date de fin de cette émission ?
- Si l'on considère l'émission possible de "silique réduite" au 1/196ème de la livre (1.65 gr), en prenant en compte une dévalorisation "julienne" (à quel profit ?), une très grande partie de ces émissions dite "imitative" peut alors être considéré comme étant officielle et respectant le poids de ces émissions de siliques réduite autour de 1.7 gr.
Voila de quoi alimenter ma réflexion et voila aussi quelques questions auxquelles je ne trouve pas beaucoup de réponse....
J'ai commencé l'écriture d'un corpus de ces imitations, mais ces généralités me bloque, et l'organisation du corpus me donne des sueurs froides quand au classement de ces différentes monnaies. Comme l'ouvrage final fait quand même plus de 60 pages.... Je sens que je vais avoir besoin d'aide !
(1) BASTIEN (P.), Le monnayage de l’atelier de Lyon, Vol V De la mort de Constantin à la mort de Julien (337-363), Wetteren, Editions Numismatique Romaine, 1985.
Re: Imitations au nom de Julien II
Il y a peut être un indice dans la loi de Constance II (loi CTH IX, 23, I) interdisant des envois de numii en Gaule qui expliquerait la concordance de tes 2 courbes. Les faussaires récupéraient l'argent contenu dans les monnaies officielles puis frappaient siliques et petit nummi d'imitation aux type FEL TEMP REPARATIO et SPES REIPVBLICE
https://www.persee.fr/doc/numi_0484-8942_2003_num_6_159_2509
https://www.persee.fr/doc/numi_0484-8942_2003_num_6_159_2509
Dernière édition par elagabale2000 le Mer 20 Jan - 20:26, édité 1 fois
Re: Imitations au nom de Julien II
J'avais déjà parcouru cet article qui est dans ma bibliographie, mais n'y avais vu qu'un interet mineure. Je viens de le relire. Il décrit la période de Julien césar, et dans sa conclusion, évoque la fermeture de Trèves comme raison de la raréfaction du monnayage de bronze en gaule du nord et en Bretagne. Rien sur le remplacement par de l'argent, sauf à considérer qu'il était plus facile de transporter de l'argent que des nummi limité à 1000 follis. Mais sur le monnayage imitatif au nom de Julien auguste, là, à mon avis, rien de concret à en tirer.
Re: Imitations au nom de Julien II
Pour le point numéro 8 :
Si l'on considère l'émission possible de "silique réduite" au 1/196ème de la livre (1.65 gr), en prenant en compte une dévalorisation "julienne" (à quel profit ?), une très grande partie de ces émissions dite "imitative" peut alors être considéré comme étant officielle et respectant le poids de ces émissions de siliques réduite autour de 1.7 gr.
Le ratio entre l'argenteus (silique "lourde" antérieure à la réforme de 358) et la silique dite "réduite" postérieur à la réforme de 358 est de 50% (1.50). On passe de 1/96 donc à 1/96/1.50 = 1/144.
De la même façon, si on considère une réforme identique, à l'initiative de Julien, devenu le maître de l'empire, donc après la mort de Constance II en novembre 361, avec le même ratio, on arrive bien à 1/144 / 1.50 = 1/216 de la livre, donc un poids à l'émission autour de 1.70 gr. Ce qui correspond à la grande majorité de ces imitations.
La forte demande de fond induite par la guerre en Perse, la réforme du bronze de 362 limitant les officines et les frappes des ateliers orientaux, les refus d'Antioche de donner de l'argent à Julien à la suite des événements climatiques et tellurique de 362, et sans doute d'autres causes plus diffuses, pourraient expliquer en partie ces émissions dont il faut quand même expliquer leur peu de qualité, les fautes de titulature et de légende peu habituelles dans un monnayage même de nécessité.
Si l'on considère l'émission possible de "silique réduite" au 1/196ème de la livre (1.65 gr), en prenant en compte une dévalorisation "julienne" (à quel profit ?), une très grande partie de ces émissions dite "imitative" peut alors être considéré comme étant officielle et respectant le poids de ces émissions de siliques réduite autour de 1.7 gr.
Le ratio entre l'argenteus (silique "lourde" antérieure à la réforme de 358) et la silique dite "réduite" postérieur à la réforme de 358 est de 50% (1.50). On passe de 1/96 donc à 1/96/1.50 = 1/144.
De la même façon, si on considère une réforme identique, à l'initiative de Julien, devenu le maître de l'empire, donc après la mort de Constance II en novembre 361, avec le même ratio, on arrive bien à 1/144 / 1.50 = 1/216 de la livre, donc un poids à l'émission autour de 1.70 gr. Ce qui correspond à la grande majorité de ces imitations.
La forte demande de fond induite par la guerre en Perse, la réforme du bronze de 362 limitant les officines et les frappes des ateliers orientaux, les refus d'Antioche de donner de l'argent à Julien à la suite des événements climatiques et tellurique de 362, et sans doute d'autres causes plus diffuses, pourraient expliquer en partie ces émissions dont il faut quand même expliquer leur peu de qualité, les fautes de titulature et de légende peu habituelles dans un monnayage même de nécessité.
Re: Imitations au nom de Julien II
Tu prends l'article de manière littérale et ne t'interroge pas sur sa pertinence et sur quelles autres conclusions qui pourraient en découler.
Voici ce que j'en pense :
Il y a une grosse pénurie de bronzes en Gaule du fait de la fermeture de l'atelier de Trèves. Comme d'habitude, en période de pénurie des petits malins fabriquent des imitations qui permettent au petit commerce de continuer à fonctionner.
La matière première de ces imitations est issue des bronzes officiels dont on a, au préalable, extrait l'argent (2 à 3%) pour produire des imitations sans trace de métal précieux et des imitations de siliques avec l'argent récupéré.
Ca expliquerait la concordance des énormes productions aux types FEL TEMP REPARATIO, fabriqués pour l'essentiel en Occident (Gaule - Bretagne) et les imitations au nom de Julien II césar qui sont frappés à la même période
:
lien base
La loi s’expliquerait ainsi comme protégeant la silique (le petit numéraire de base tout le monde s'en fout)
Voici ce que j'en pense :
Il y a une grosse pénurie de bronzes en Gaule du fait de la fermeture de l'atelier de Trèves. Comme d'habitude, en période de pénurie des petits malins fabriquent des imitations qui permettent au petit commerce de continuer à fonctionner.
La matière première de ces imitations est issue des bronzes officiels dont on a, au préalable, extrait l'argent (2 à 3%) pour produire des imitations sans trace de métal précieux et des imitations de siliques avec l'argent récupéré.
Ca expliquerait la concordance des énormes productions aux types FEL TEMP REPARATIO, fabriqués pour l'essentiel en Occident (Gaule - Bretagne) et les imitations au nom de Julien II césar qui sont frappés à la même période
:
lien base
La loi s’expliquerait ainsi comme protégeant la silique (le petit numéraire de base tout le monde s'en fout)
Re: Imitations au nom de Julien II
OK pour Julien II césar, les dates semblent correspondre, la qualité des émissions aussi. Mais cela ne représente que quelques % du total des imitations (10 sur 150, soit 7 %, la moitié signée de l'atelier d'Arles, et seulement 3 de celui de Trèves).
Pour Julien auguste, postérieurement à 360, est ce que ce raisonnement tient toujours ?
Pour Julien auguste, postérieurement à 360, est ce que ce raisonnement tient toujours ?
Re: Imitations au nom de Julien II
Bon, il me semble voir un peu plus clair.
Je te conseilles avant tout d'acheter le livre de Lucien Jerphagnon si tu ne l'a pas déjà : "Julien dit l'Apostat".
Il faut tout d'abord voir les faits : les siliques imitatives de Julien II se trouvent en occident (Gaule + Bretagne) et imitent des ateliers gaulois (Trèves, Arles ...).
Je suis persuadé qu'elles étaient obtenues grâce à l'argent récupéré des bronzes ce qui peut répondre à une de tes questions : pourquoi certaines siliques pèsent autant que les officielles ? Et bien parceque avec le métal vil récupéré les artisans faisaient des imitations qui devaient faire un bénéfice confortable. De plus le titre pouvait être moins bon (dans le cas de silique au poids) et il est difficile d'en juger avec des variations de quelques pour cent.
La masse considérable de siliques frappées par Julien officiellement en occident (Arles, Lyon et Trèves) l'a certainement été pour payer la valeureuse armée des Gaules qui l'a porté au pouvoir célébrée sur des solidi de Lyon et d'Arles :
https://www.nummus-bible-database.com/monnaie-73889.htm
"La virtus de l'armée des Gaules"
D'ailleurs il y a peu de Solidi pour Julien II en dehors de ceux d'Antioche.
Cette masse de siliques a crée un besoin dans la population. En parallèle l'atelier de Trèves n'a pas été réactivé pour la frappe du bronze, uniquement pour l'argent destiné aux troupes, ce qui n'a certainement pas aidé à pallier la pénurie des monnaies de base (donc imitation de bronzes et production de siliques ...), ceux de Lyon et d'Arles sont aussi spécialisé dans l'argent et les doubles maiorinas et maiorinas restent marginales (même effet que Trèves), l'effet de pénurie s'est en plus renforcé par la thésaurisation des doubles maiorinas ...
Ne pas oublier la réforme de Julien II qui, par-dessus celle de Constance II précitée, a certainement eu un effet. Création des doubles maiorinas thésaurisée, de maiorinas frappées en faible quantité en occident, limtation du nombre des officines dans les ateliers, récupération des espèces anciennes pour créer les nouvelles.
La pénurie ne prendra fin qu'avec Valentinien et Valens, ils vont opérer une refonte massive des espèces et couper l'herbe sous les pieds des petits malins qui récupéraient l'argent dans les bronzes en créant des monnaies sans argent du tout à l’intérieur et qui ne valent plus le coup d'être imitées. Les ateliers de tout l'empire vont marcher à plein régime et les prochaines imitations de masse n'interviendront qu'avec la fin des Ae2 de la période 383 / 388 qui ont créé un besoin d'uns monnaie plus lourde au sein de la population comme l'injection de la masse de silique avait créé un besoin de siliques.
Ce sont peut être quelques voies à explorer pour toi
Je te conseilles avant tout d'acheter le livre de Lucien Jerphagnon si tu ne l'a pas déjà : "Julien dit l'Apostat".
Il faut tout d'abord voir les faits : les siliques imitatives de Julien II se trouvent en occident (Gaule + Bretagne) et imitent des ateliers gaulois (Trèves, Arles ...).
Je suis persuadé qu'elles étaient obtenues grâce à l'argent récupéré des bronzes ce qui peut répondre à une de tes questions : pourquoi certaines siliques pèsent autant que les officielles ? Et bien parceque avec le métal vil récupéré les artisans faisaient des imitations qui devaient faire un bénéfice confortable. De plus le titre pouvait être moins bon (dans le cas de silique au poids) et il est difficile d'en juger avec des variations de quelques pour cent.
La masse considérable de siliques frappées par Julien officiellement en occident (Arles, Lyon et Trèves) l'a certainement été pour payer la valeureuse armée des Gaules qui l'a porté au pouvoir célébrée sur des solidi de Lyon et d'Arles :
https://www.nummus-bible-database.com/monnaie-73889.htm
"La virtus de l'armée des Gaules"
D'ailleurs il y a peu de Solidi pour Julien II en dehors de ceux d'Antioche.
Cette masse de siliques a crée un besoin dans la population. En parallèle l'atelier de Trèves n'a pas été réactivé pour la frappe du bronze, uniquement pour l'argent destiné aux troupes, ce qui n'a certainement pas aidé à pallier la pénurie des monnaies de base (donc imitation de bronzes et production de siliques ...), ceux de Lyon et d'Arles sont aussi spécialisé dans l'argent et les doubles maiorinas et maiorinas restent marginales (même effet que Trèves), l'effet de pénurie s'est en plus renforcé par la thésaurisation des doubles maiorinas ...
Ne pas oublier la réforme de Julien II qui, par-dessus celle de Constance II précitée, a certainement eu un effet. Création des doubles maiorinas thésaurisée, de maiorinas frappées en faible quantité en occident, limtation du nombre des officines dans les ateliers, récupération des espèces anciennes pour créer les nouvelles.
La pénurie ne prendra fin qu'avec Valentinien et Valens, ils vont opérer une refonte massive des espèces et couper l'herbe sous les pieds des petits malins qui récupéraient l'argent dans les bronzes en créant des monnaies sans argent du tout à l’intérieur et qui ne valent plus le coup d'être imitées. Les ateliers de tout l'empire vont marcher à plein régime et les prochaines imitations de masse n'interviendront qu'avec la fin des Ae2 de la période 383 / 388 qui ont créé un besoin d'uns monnaie plus lourde au sein de la population comme l'injection de la masse de silique avait créé un besoin de siliques.
Ce sont peut être quelques voies à explorer pour toi
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